Conseils pour la mise en place en entreprise du comité social et économique

comité social et économique

Publié le : 11 janvier 20219 mins de lecture

La mise en place du comité social et économique est une étape déterminante pour une meilleure gestion de vos ressources humaines. Cette instance est chargée des affaires liées au personnel. Elle joue ainsi un rôle transitoire entre les employés et l’employeur. Le dialogue social est ainsi rétabli et les réclamations des salariés traitées avec l’intérêt qu’elles méritent. Voici alors 5 conseils que vous devez appliquer pour sélectionner les profils les plus fiables pour ce genre de poste et leur garantir des conditions de travail favorables au sein du comité.

1- Définir le rôle de la réforme dans votre structure entrepreneuriale

Le CSE joue un rôle essentiel dans la prise en charge des problèmes rencontrés par les employés. Pour obtenir des résultats encore plus efficients, il est important de bien contrôler le contenu de la réforme. Vous devez alors avoir conscience du principe qui est à l’origine de sa formation, à savoir une fusion entre les différentes unités dont elle est composée. Il faut aussi ne pas perdre de vue son objectif initial qui n’est autre que celui de créer une concordance évidente entre les règles appliquées au sein de l’entreprise et le dispositif représentant les employés. Cette adaptation se fait à travers une stratégie de négociation finement pensée qui doit aussi être appliquée conformément au credo régissant le fonctionnement de la structure entrepreneuriale.

En règle générale, ce n’est pas l’application des ouvrages qui pose problème, mais le temps nécessaire pour obtenir de vrais résultats. Il faut consacrer suffisamment d’heures pour consulter les mails et mener des réunions sans aucune interruption. Ce qui n’est pas toujours évident, surtout avec les responsabilités professionnelles qui pèsent sur les sujets concernés. En effet, les réformes apportées aux textes doivent être examinées en profondeur pour être sûr de bien les appliquer. Il faudra alors effectuer une formation d’au moins une journée pour faire le tour de tous les points abordés.

A noter : Il est important de s’intéresser particulièrement à la question du dialogue social essentiel pour établir des échanges fructueux qui profitent au management de l’entreprise.

Pour plus d’infos, rendez-vous sur blog.osezvosdroits.com.

Pour plus d'informations : Guide en ligne sur la mise en place du comité social et économique

2- Réalisez un état des lieux

La préparation des lieux est déterminante pour permettre aux nouveaux élus de prendre connaissance des règles actuelles. Le nouveau comité est souvent amené à considérer ces réformes comme un moyen de restreindre leurs droits et des limites leurs actions. Voilà pourquoi, il faut prêter une attention accrue à :

  • L’évolution du nombre du personnel élu
  • Les crédits d’heures
  • La présence aux réunions

En regardant de plus près, les dirigeants ont constaté que les élus n’effectuent jamais le crédit d’heures auquel ils doivent se soumettre. Certains d’entre eux ne sont présents pendant les réunions que pour remplacer un élu absent. Pour être clair, cette situation survient uniquement dans les petites entreprises.

Une fois le bilan établi, il convient de réaliser les aménagements requis pour rendre les nouvelles règles et décisions effectives. Ces mesures vont également vous amener à avoir une vue plus claire sur les prérogatives des élus tout en évitant les amalgames dus à la réforme. Il n’est pas rare que les modifications apportées conduisent à une réduction notable du budget accordé aux membres du comité. La préparation des lieux peut, dans ce cas, être l’occasion d’ouvrir le dialogue et de négocier les nouveaux termes mis en vigueur. Même si rien n’est garanti, cette démarche est le moment idéal de s’impliquer davantage dans la fixation des prérogatives données aux élus.

3- Définissez des objectifs clairs et atteignables

En désignant les membres de ce comité, vous établissez une stratégie bien pensée dont le but est de mettre un terme aux décisions hasardeuses qui nécessitent plus de temps et d’efforts. En créant une seule instance, vous écourtez la durée des réunions. Vous allez également en finir avec les consultations multiples et aléatoires portant sur le même projet. De ce fait, vous aurez affaire à des sujets moins nombreux plutôt que de devoir aborder une problématique avec une infinité d’interlocuteurs. Néanmoins, les changements réalisés peuvent prêter à confusion puisque les règles précédentes étaient perçues comme des repères fiables aussi bien pour le comité et les autres employés que pour les dirigeants.

Définir des objectifs précis, dès le départ, est la solution la plus appropriée pour structurer le dialogue. En d’autres termes, cela vous évite de devoir mener de longues réunions sans résoudre les problèmes rencontrés. Ainsi, les rassemblements relèveront de la perte de temps avec une qualité de dialogue sans véritable valeur ajoutée.

Ainsi, vous devez identifier vos objectifs afin de simplifier le mode opératoire du comité. De cette manière, vous allez aussi offrir aux salariés et aux directeurs de ressources humaines la chance de réduire leurs efforts tout en tirant le maximum de bénéfices. Avec moins de mandats et moins d’élections, le travail est optimisé.

4- Portez un regard neuf sur les nouvelles règles sociales

Toutes les entreprises fonctionnent conformément à des règles préétablis. Même la relations que les élus du comité entretiennent s’inscrivent dans la continuité de ces pratiques devenues une véritable référence au fil du temps. Seulement voilà, maintenant que vous souhaitez introduire de nouvelles règles, vous devez tout mettre en œuvre pour éviter les amalgames dus à l’enchevêtrement des modes opératoires. La meilleure chose à faire est d’oublier les anciennes habitudes et la nature des relations entre les élus du comité pour installer un nouveau système encore plus efficace.

On a, par ailleurs, constaté que le passage à un modèle tout frais peut poser problème, surtout si le précédent a été appliqué sur plusieurs années. Il faudrait alors porter un regard neuf sur les règles introduites par la réforme, un regard qui va permettre de balayer les prérequis afin de proposer des méthodes encore plus efficientes et profitables à l’entreprise. Les crédos des instances qui sont à l’origine de la formation du comité, comme le CHSCT, sont repris dans les nouveaux textes, mais un travail de modification a dû être réalisé pour offrir une assise plus concrète aux prérogatives du comité social et économique.

5- Faites preuve de créativité

L’instance CSE doit obéir à des caractéristiques choisies sur-mesure pour lui assurer un fonctionnement optimal. Si vous pensez que l’élimination des délégués du personnel va vous conduire tout droit vers la création d’un environnement de travail propice à la productivité et aux échanges, vous êtes bien loin du compte. Il suffit de faire appel aux représentants du comité qui ont été récemment élus puisque leurs prérogatives n’ont pas encore été fixées par les textes de loi mis en vigueur.

La présence de représentants au sein du comité qui maîtrisent parfaitement les fonctions qui leur sont assignées est un accélérateur de productivité. Vous allez ainsi trouver des solutions plus efficientes dans des délais plus courts. Cependant, les mêmes membres ne peuvent pas être convoqués continuellement. Le risque de burn-out est trop élevé pour exposer les éléments les plus actifs de cette instance à ce type de dysfonctionnement.

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